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Les places Massy et Aubergier encadrent l'abattiale. Deux missions successives ont été confiées au trio Oekoumene/ Christophe Lehuger/Mathieu Violas pour mener à bien cet ensemble.

 

Place Massy

Pour cette première intervention de grands principes ont étés définis :

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Conserver les calades en galets existantes, notamment celle du parvis formant ensemble avec l'abbatiale et recouvrant d'importants vestiges archéologiques. Les venelles et impasses en calade sont prolongées vers la place pour ouvrir aux usages et délimiter des espaces de stationnement de façon très simple.

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Faire disparaître les limites autres que le bâti existant pour le revaloriser, se défaire des envahissants signaux de la ville contemporaine : dessins de stationnements, panneaux, butées, pour laisser la forme de la place se redessiner naturellement.

Utiliser un matériau qui fasse écho au belles voûtes plâtrées de l'abbatiale, le béton blanc en bandes vives ou sablées alternées laissant apparaître ou non les granulats.

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Enjamber la calade du parvis par une passerelle en acier corten pour redonner un accès piéton pratique à l'abbatiale.

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Organiser les trottoirs de façon traditionnelle en petites terrasses desservant chaque maison. Ils sont réalisés dans le même matériaux que la place pour laisser la lecture simple du volume urbain.

Mettre en lumière discrètement, éclairage rasant de la calade du parvis camouflé dans la bordure, éclairage par bornes des venelles, lampadaires actuels sur façades conservés.

 

Place Aubergier

Cette seconde phase d'aménagement à fait l'objet d'une longue concertation en amont du projet, sous forme de cafés matinaux, des échanges thématiques ont pris vie avec les habitants, nous donnant toute la matière première de compréhension des usages quotidiens, nous permettant à l'inverse de présenter des projets références à même d'enrichir les possibles du projet.

 

Préserver un grand espace libre

Dessiner la rue de la Place Aubergier en délimitant la voie circulable de l’espace de la place et en aménageant un trottoir continu le long des habitations et commerces.

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Libérer les halles de La Poste et leur construire un socle.

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Séparer la place du boulevard d’un point de vue fonctionnel, tout en favorisant une découverte facile du site. Le traitement se poursuit jusqu’à la salle des fêtes, de façon à organiser une «séquence» cohérente, en miroir de la promenade.

L’accès à la salle des fêtes est traité sous forme de large parvis ouvert sur le jardin.

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Remettre de l'eau

L’eau était présente par des douves au moyen age. Elle est également omniprésente par les rivières Tarde et Voueize. Paradoxalement, il n’y a plus de fontaine et de points d’eau accessibles dans le bourg. La volonté est donc de remettre de l’eau à Chambon sur Voueize, sous la forme d’un point d’eau potable pour les cyclistes notamment, mais plus fortement la présence de l’eau est souhaitée sur la place.

La récupération et l’évacuation des eaux de pluie participe au dessin de la place, et marque des limites avec les caniveaux ou les bassins :

1. Bassin « miroir», une fine pellicule d’eau reflète le ciel et l’environnement proche.

2. Bassin «ludique», le socle du bâtiment de La Poste s’épaissit afin d’aménager des emmarchements sur lesquels on peut venir s’asseoir et regarder le jardin... se tremper les pieds...

3. Bassin «planté».

 

Matériaux

Le choix des matériaux est réfléchi en fonction des usages, en continuité avec l’aménagement récent de la place Massy :

Enrobé pour la place Aubergier, choix du granulat et de la teinte, enrobé tenu par les aménagements béton qui viennent en limite.

Béton sablé pour bordures et caniveaux.

Calade en continuité de celle existante autour du jardin de la caisse d’épargne jusqu’au jardin de l’abbatiale.

 

Eclairage

Travail sur l’ombre-pénombre et lumière :

Éclairage en applique sur les façades

Ponctuer les jardins d’un éclairage discret et laisser la mise en lumière du bâti de l’abbatiale se détacher.

Marquer l’eau et sa limite avec la place avec un éclairage rasant, à fleur.